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Annales des Topo-Guides de l'USDMHD - Années 2000-2020

 

Meije, Doigt de Dieu

Voie du Sens de la Vie

Directissime 2012

Voie certifiée par le Département des Exploits et le Comité d’Excellence de l’Université.  Visa n° 100-06-2012
Ouverture le 21/06/12 par Gérard Nick-Pelit avec déambulateur en nickel-chrome-molybdène et pilulier.

 
Conseillé aux alpinistes d’expérience, pas nés de la dernière pluie et passablement usés.

 

sens


Note préliminaire

 
Des années que vous attendiez ce moment. Le Craigniez. Redoutiez. Après y avoir songé souvent dans vos jeunes années, vous aviez progressivement laissé ce projet s’enfoncer dans l’épaisseur de votre mémoire, le mixant aux mille souvenirs d’enfance anodins, déjections insolvables à oublier, résidus sans intérêt, objets à jeter dans la poubelle de l’histoire. Mais le temps fit son œuvre et, tandis que vous naviguiez dans votre vie d’alpiniste actif, de multiples indices, récits d’anciens, livres de sagesse, conférences philosophiques et rêves prémonitoires assiégèrent votre forteresse. Vous usâtes alors de mille subterfuges pour ne pas voir surgir de votre mémoire embrumée l’itinéraire sacré. Stratégie dilatoire et vaine car nul grimpeur du Dauphiné n’évita jamais le Doigt de Dieu. Narguer le Tout Puissant serait une inutile et funeste erreur puisque, croyant éviter définitivement la morsure du destin par une ruse subtile, on finit toujours par s’y jeter par mégarde. Or, mieux vaut ne pas bâcler la prestation à l’examen final, le jury est sans pitié et peu corruptible.

L’affaire dans votre cas, heureusement, se soldera par une simple dénonciation de vos lâchetés minables au terme d’une brève course-poursuite. Après avoir tourné autour du pot, couru comme un dératé pour égarer vos poursuivants et vous être écroulés au bar du coin de la rue, vous serez embarqués avec sac, baudrier, crampons, piolet et tout reviendra d’un seul coup : nom de la voie, hauteur, difficultés. La mémoire n’est jamais définitivement asséchée, voici la bonne nouvelle. La mauvaise est que l’âge et l’expérience vous obligent à regarder la chose en face.

Effectivement, il est là. Devant vous. Le Doigt de Dieu. Pic Central à la Meije. LA MONTAGNE.

Profil affolant connu de tous les alpinistes du monde. Face sud fantastique au surplomb final visible de tous côtés, du Grand Pic à l’Ouest, du Lautaret à l’Est où se pressent pour l’admirer les hordes de transhumants européens. Cette pente à l’envers domine l’immense versant sud, glacier, moraine, vallon qui se prolonge sur des kilomètres jusqu’à la Mecque de l’Alpinisme, le célèbre hameau de la Bérarde.

Bon Dieu, comment avoir pu le négliger si longtemps ? Déni inconcevable. Malgré l’appréhension et la fatigue, vous êtes heureux d’oser enfin affronter la vérité. Regard fixé sur la cime céleste, larme extatique née d’on ne sait où coulant sur la joue ridée. Vous cherchez une ligne de faiblesse. Estomac noué, sensation familière : ça se connecte. Vous comprenez que ces années à traquer le rocher, dénouer les ruses de l’alpe, aligner les départs nocturnes, errer dans les pierriers à la recherche d’un départ qui ressemble à un départ, ont été votre préparation. Vos aventures n’avaient qu’une raison d’être : vous affermir pour la rencontre.  Avec le Doigt de Dieu. 

Bilan de votre carrière alpine : beaucoup d’erreurs, certes, mais quelques succès. Et quels succès ! Il arriva parfois que vous trouviez la voie ! Pourquoi pas aujourd’hui ? Pourquoi pas ? D’autant plus qu’on dit que la voie, si terrifiante soit-elle, s’impose aux plus indécis, aucun problème d’itinéraire. Même perdu, on s’y retrouve. Du jamais vu. Une fois engagé, on n’a qu’à suivre le Doigt. Où qu’il mène. C’est d’ailleurs là le hic car nul n’ignore que ce Doigt est capricieux. Capable de changer sa direction à tout moment. Et d’ailleurs, inutile de tergiverser, fini le temps des mensonges et de l’évitement, crions haut et fort : le Doigt change toujours de direction ! Après vous avoir guidé fidèlement vers le haut, quand vous croyez l’affaire dans le sac, demi-tour obligé ! 90° deviennent 180°. Inéluctable, chacun le sait quand bien même on feint de croire le contraire.

Dissipons un malentendu fréquent. La question n’est pas seulement celle de la volonté du Doigt de Dieu. La question est aussi et surtout celle que pose le Nom de la voie qui nous attend aujourd’hui : « Sens de la Vie ». Que faut-il entendre ? Je réponds : pas ce que l’on croit généralement. Ne cherchez aucune complication mystico-philosophique ou psychologique. Prenez le sens premier du mot « sens » : entendez « direction » et rien d’autre. Ce qui signifie que la voie indique simplement la direction à suivre. Dès lors, l’impossibilité de se perdre ici apparaît comme un fait parfaitement cohérent, inéluctable. Cette évidence universelle correspond au projet des ouvreurs. Itinéraire divinement réussi, bien mieux que la majorité de nos itinéraires modernes rationnels.

La voie propose donc une direction à laquelle il faudra se soumettre quelque soit l’état mental et physique. Notons à ce sujet que de nombreux candidats, femmes et hommes d’expérience, décident de s’attaquer à cet objectif sur le tard. Inertie morale qui leur a fait perdre leur souplesse initiale, gagner nombre de douleurs et une bonne dose d’arthrose et faiblesse musculaire. Certains furent opérés, gagnant des kilos de ferraille en guise d’articulations, d’autres ne peuvent se passer d’appendices statiques, bâtons téléscopiques ou déambulateur. Tenant compte de cette particularité, Gérard Nick-Pelit, grimpeur loyal devant Notre Seigneur, a choisi, en dépit d’une parfaite condition physique, de grimper avec déambulateur, ce qui, on s’en doute, compliqua terriblement l’escalade.

En conclusion, s’il ne fallait retenir qu’une chose, ce serait ça : « Sens de la Vie » signifie « direction à suivre » et non « signification à comprendre ». Vous avez saisi ?

Parfait. Vous fûtes d’une patience remarquable, je suis certain que ça vous sera comptabilisé au final. Bientôt.

 

Description de l’itinéraire.

 
Toutes les voies rejoignent un jour ou l’autre la Directissime 2012 au Doigt de Dieu. Tous les itinéraires des topos des Massifs du Dauphiné ou limitrophes butent un jour ou l’autre sur le Doigt de Dieu et le « Sens de la Vie ». Néanmoins, si grimper à l’Encoula mène rapidement à la partie terminale du Doigt de Dieu, ce ne sera pas le cas aux Komiks où il faudra être patient de même qu’à l’Erosse, mais tout finit par arriver. De la vallée des Sarkasmes au cœur de la chaîne de Thanatosse, la jonction se fait immédiatement avec le final comme si on avait grillé les étapes du « Sens de la Vie »[1], attitude excessivement dangereuse, on s’en doute. Bref, notre voie traverse ou prolonge toutes les itinéraires du secteur aussi étonnant que ça paraisse, disparaissant ou réapparaissant grâce à des raccourcis scabreux ou trappes invisibles.

Dernier point et le plus remarquable : le caractère d’exception de la dernière longueur.

Ici, la propagande mensongère n’est pas de mise. Autant annoncer en toute franchise ce qui adviendra. Autant prévenir. Le grimpeur découvrira dans la peine et la douleur des aspects peu décrits de la pratique alpine. Dessous sinistres d’une activité prétendument sportive : repos forcé, passages subis plus que choisis, météorologie et conditions hostiles, caractère détestable du camarade de cordée, erreurs de casting dont vous serez vous-mêmes un exemple plus souvent qu’à votre tour. Parfois, d’heureuses découvertes (copain sinistre qui se révèle joyeux bougre, plaintif chronique qui vous sort de la crevasse, trouillard de choc qui prend la tête après la chute qui vous a terrorisé, vous rendant incapable de poursuivre). Ces caractéristiques bizarres peuvent démobiliser dans la mesure où tout semble échapper, l’impuissance devenant la règle. Ne vous laissez pas pour autant hypnotiser par les sirènes du lâcher prise : ne négligez pas votre préparation. Ici, plus qu’ailleurs, il s’agit d’éviter l’hécatombe, l’échec minable, en maîtrisant technique et émotions. Il faut savoir accepter la défaillance sans accuser les camarades. De ces épreuves, ces joies, vous tirerez un sentiment de plénitude, expérience bénéfique dont vous tenterez d’extraire un enseignement à transmettre avant qu’il ne soit trop tard. Vous le ferez sans oublier cette triste réalité qui fait que ceux que vous tenterez d’instruire pour leur épargner vos erreurs n’écouteront rien, oubliant vos conseils aussitôt pour choisir la variante déconseillée. Pas une raison pour laisser tomber[2].

Bonne chance et Adieu.

 

Pied de la voie

Au pied de la voie, deux versants principaux séparés par un ravin gigantesque et parfaitement infranchissable. L’un ensoleillé, l’autre si noir qu’on croit souffrir d’un trouble grave de la vision, genre AVC. Hypothèse plausible si vous avez oublié l’aspirine. Notez que la muraille obscure ne prend jamais le soleil, quand ce dernier dépasse la crête qui maintient la face dans l’obscurité, un nuage astucieusement tapi au fond du ravin, jaillit soudain et avale terre et ciel, absorbant toute lumière, vous condamnant à croupir dans la nuit de la mélancolie.

Le ravin vous bloquant du mauvais côté, il faut trouver un chemin dans cette muraille incompréhensible. Aucune intelligence n’y trouve sens, aucune formule mathématique qui la maîtrise, rien pour l’apprivoiser. Enchevêtrements de grottes, dièdres en queue de poisson, fissures verticales qui soudain font demi-tour, vires aimables de loin qui sont des  rampes glissantes. Tout à l’envers. Pas comme l’autre face ensoleillée aux lignes continues, fiables, rocher excellent.

Revenez à ce qui vous attend. Qui vous attend ? Vaine question. La perspective de n’être attendu par personne n’est pas acceptable, je sais. Mais je n’ai pas l’habitude de mentir et autant vous dire droit dans les yeux qu’il n’y aura ni tendresse, ni pensée pour vous, rien pour vous accueillir. Vous refusez l’idée ? Bien que n’étant pas de ces bébés formés à la pensée magique, croyant que crier sa faim suffit à déclencher la vidange du biberon à bonne température, vous n’envisagez pas plus l’hypothèse du vide que l’absence de projet qu’Il aurait pour vous, l’absence d’un Créateur soucieux et attentionné ou de Mère supérieure vous préparant un lit moelleux sur une vire douillette. Avant de vous engager dans un mouvement athée, vous lutterez contre la morosité ambiante et le vertige du no-future, refuserez stupidement le néant, répétant jusqu’à vous abrutir qu’il y a quelqu’un ou quelque chose là-haut, là-dedans. Une raison, un sens. Vous n’êtes pas, ne pouvez être, ne serez jamais seul : répétez le mille fois, imprimez ça dans votre cortex. Chérissez l’espoir en dépit du scepticisme maladif et juste qui vous saisit au pied du mur à l’instant où vous ne voyez au-dessus de vous aucune possibilité d’ascension.

Mais, nous allons trop vite, je vous offre un sursis. Mettez vos lunettes et faîtes taire cette panique contre-productive. Regardez autour de vous. Cherchez, trouvez des amis, des compagnons de cordée.

Regardez. Vous vous étiez fait du mouron pour rien. Vous les voyez. Nombreux, difficile à compter dans la pente immense. Dispersés au pied de la muraille par petits groupes, cachés derrière des blocs. Choisissez quelqu’un. Pas quelqu’un qui convienne parfaitement, faut être réaliste à ce stade. Juste un appui humain. Ou qui y ressemble. D’un coup, tout paraît plus facile.

C’est bon ? Maintenant, faut y aller.

Evitez toute précipitation. Réfléchissez. Avant de foncer tête baissée, observez. Remarquez que l’ombre qui vous enveloppe semble se fondre en vous. Vous êtes maintenant de même nature, vous n’êtes donc plus seul. Remarque qui ne procure aucune chaleur, cette ombre est sinistre, j’admets, mais c’est un passage obligé. Comme la remarque que je dois faire à propos de vos doigts glacés.

Revenons à nos moutons. Plutôt notre paroi, LA voie. Je fais vite.

Point positif : immensité. A première vue, aucune limite. En fait, si, mais c’est trop grand, alors on ne cherche pas trop loin, on s’intéresse à ce qui est à portée de main ou de pied, de voix et un peu au-delà. Rien de réconfortant, pierres instables, individus agressifs. Quelques passages semblent possibles mais ça fait peur.

Question. Quelles prouesses physiques sont requises ? Comment constituer les équipes d’attaque ? Quelle solidarité attendre là-haut ? L’inquiétude croît.

Résumons. Vous êtes là où il faut. Dans le vrai débat. Vous avez admis que ce qui vous est destiné est au-dessus, pas de l’autre côté du ravin. Vous savez qu’il fera toujours plus ou moins nuit dans ce secteur et que seul ou accompagné, vous avez peu de chance d’arriver. Vous rôle consiste à suivre sans réfléchir un type dont vous n’avez qu’à peine entrevu le visage et qui vous a dit qu’il vous laissera passer devant tout à l’heure. Proposition aimable mais vu la fatigue, ça ne vous emballe pas du tout. Suivez-le sans tirer à la corde de façon trop visible. Tentez de respirer calmement, oubliez vos vertiges, les hauts-le cœur qui compriment les boyaux, ces ruisseaux de glace qui ralentissent la pensée. Ne  pensez pas trop à la

 

Fin de v(o)ie

A l’approche du sommet, les voies se confondent. Simple nécessité géomorphologique qui fait de nos cimes des tours soumises aux contraintes de cohésion physiques. Aucune montagne n’a de sommet plus large que sa base. C’est plutôt l’inverse et dans des proportions considérables si bien que, alors que les sommets se contentent de quelques mètres carrés de surface (quelques dizaines pour les plus confortables, quelques centimètres pour nos plus fines  aiguilles), leurs bases accumulent les kilomètres carrés. Lourde morphologie qui fit dire par un malotru que nos déesses Dauphinoises n’étaient que des tas de cailloux informes. Ainsi, quand une paroi large d’un kilomètre à sa base propose une dizaine de départs indépendants, possibilités multiples pour des grimpeurs aveugles les uns aux autres, la logique des pentes fera se rapprocher les lignes au fil de l’ascension, les pitons caractéristiques d’une voie taquinant ceux de la rivale. Puis, sous le sommet, les grimpeurs qui s’étaient crus isolés se battront pour le relai et le drapeau sommital, bousculant le vieux cairn, lâchant le livre d’or délavé dans le vide entre deux injures. Problème classique multiplié à l’infini au « Sens de La Vie » car cette montagne fusionne avec les itinéraires les plus sauvages du Dauphiné.

J’ai fait vite, essayant de satisfaire ton (allez, je te tutoie, c’est un jour spécial) rêve d’arriver au bout, d’en finir avec la question du « Sens de la Vie ». Rêve qui consiste à croire au Sens Unique, une trajectoire rectiligne pour un accomplissement lumineux et repos au sommet.

Hélas, il est temps de revenir au réel. Dégriser. Désolé, faut pas m’en vouloir mais comme tout auteur agréé de topos, j’applique les règles venues d’en haut. Je l’ai dit, les voies se rejoignent toujours.  Or, au Doigt de Dieu, la paroi surplombe totalement. Notre voie emprunte le passage audacieux de Victor Chaud, droit dans le surplomb, sauf qu’ici, il manque la prise de sortie. Je ne dévoile pas un secret d’état, la direction va donc changer brutalement, tout le monde le sait même si on fait semblant de l’ignorer. Mais avant ce moment fondamental, caractéristique, redoutable, il faut encore affronter quelques problèmes. Bien que, au point où on en est, fatigue, altitude, on s’en passerait bien.

Par exemple, le truc énervant, c’est qu’on ne peut pas se passer de répéter mécaniquement des passages pourtant déjà gravis, butant comme une bourrique sur des murs à éviter. Sur ces parties brisées, on hésite, stagne, rebrousse chemin pour recommencer ensuite la même erreur, oubliant la nuit proche, le temps qui se gâte, l’urgence de la descente. Enfermé dans un univers fermé, refusant les conseils.

Cependant, malgré ces contretemps, vous accéderez TOUJOURS à la dernière longueur. Au passage le plus dur, le plus exposé. Et ça quand vous tituberez de fatigue. Assis au relais pour souffler, tête qui bourdonne, serrant vos lacets pour la vingtième fois, vous découvrirez soudain que le premier a disparu. Seul. Vous saviez que ça arriverait, l’avez toujours su, mais c’est venu plus vite que prévu.

Ce qu’il faut comprendre est maintenant d’une simplicité absolue. En plus des difficultés énumérées ci-dessus, fatigue, altitude, raideur, exposition du surplomb terminal sans repos possible où descendre est impossible, en plus de tout ça, solo intégral ! Le dernier passage se fait seul. La suite est connue, c’est là qu’on change de direction. J’ai tout dit : changement de direction radical.

Ce passage insensé sera le dernier. Ce mur sale qui repousse, ne pense ni ne dit rien, qui se trouve là parce qu’il fallait bien mettre quelque chose, sera la dernière image. La Fin. Sans livre d’or, ni paysage magnifique ni tempête héroïque ni accident dramatique. Fin. Votre pensée, récupérée par le topo in extremis s’effiloche. Comme ces cirrus rougis du sang du coucher, annonciateurs de flux stratosphériques que vous ne voyez plus, haletant, collé au rocher, bougeant mécaniquement les bras, cherchant des prises aussi inexistantes que le sens de votre vie, tassé sur vous-mêmes, avachi, raclant en vain le rocher. Rêvant une seconde que quelqu’un vous appelle.

Le Doigt de Dieu vous montre maintenant la direction, droit en dessous, fond de vallée des Etançons, pierres et grisaille, quinze cent mètres plus bas.

La lumière s’éteint doucement, c’est terminé. Désolé, c’est la fin du poteau, non du topo.

 

 



[1] La jonction se fait par la célébrissime Traversée Rollex.

[2] Ce phénomène déplorable de l’impossibilité à transmettre l’expérience fit nommer un jour le « Sens de la Vie », voie du « Non-Sens », dénomination à éviter, le but du topo n’étant pas de miner le moral. Au contraire, le grimpeur a besoin de soutien. D’autant plus qu’une fin favorable n’a ici jamais vu le jour.




© Michael Mac Jenbon



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