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Note préalable

 

Un premier essai rédigé antérieurement dépassant les 358 pages et jugé incompatible avec le format médiapartien orthodoxe  a été jeté in extenso et illico dans l’oubliette médiapartique.

Précisons aux zélotes et zélés disciples espérant se faire du beurre en spéculant sur un brouillon introuvable au marché noir, qu'IL N'EST PAS RECUPERABLE. Point barre, inutile d’insister.

Il faudra donc, par conséquences obligatoires, se contenter ici d’un simple résumé de cette œuvre géniale. Hélas. Autant reconnaître tout de suite que ce résumé n’a rien à voir avec le document original. Le contenu et la forme exceptionnels faisaient de ce travail initial une véritable symphonie littéraire, philosophique et politique: malheureusement, il est désormais inutile d'y revenir, tout a été amnésié dans le cerveau du temps, il n’en reste rien. Cette dissolution définitive de l’Or de la Connaissance Pure dans le Gouffre Syphoneux du Néant est un paradigme terrifiant du voyage sans retour que nous promettons à notre disciple engagé: il ne faut pas espérer de l'ascension promise une ballade pour futur nanti à l'arête des Cosmiques après montée peinard en téléphérique, non, on l'a dit: le texte disparu ne renaîtra pas, jamais, aucune reconstruction possible, pas la moindre trace, rien.

 Donc, autant dire en toute sincérité que l'apport pour l'humanité de ce qui suit reste mesuré (une fois n'est pas coutume). Il n'en reste pas moins que ceux qui ont le sentiment d'un vide affligeant ne doivent s'en prendre qu'à leur étroitesse d'esprit, leur incapacité à associer, rêver, etc. J'en suis désolé pour eux, mais je ne peux pas tout faire, un disciple reste hélas un disciple et souvent le Maître a honte de devoir traîner un tel fardeau, mais le boulot n'est pas censé être tous les jours facile, il faut bien manger.

Pour aider le lecteur dont j’entends les plaintes geignardes sur la maltraitance dont il est l'objet, lui que la dictature plenelo-médiapartienne oblige à lire sous la contrainte, j'ajoute que ce qui suit peut permettre aux plus stupides des fidèles disciples de progresser sur la route menant à la porte sacrée. La porte dont tous rêvent, celle qui permet d'accéder au long chemin de souffrance qui rejoint après un long périple la frontière du Pays du Grand Départ. Départ pour le grand voyage. Celui au bout duquel on atteint la zone à franchir si jamais on veut apercevoir les montagnes de l'espoir. Montagnes où les disciples survivants peuvent espérer, s'ils sont parrainés correctement, obtenir le droit de participer à la sélection draconienne (sinon Macronienne) pleine de surprises à la suite de laquelle, une infime minorité de veinards n'ayant pas été précipités dans le vide, auront possibilité, moyennant financement nécessitant emprunt conséquent auprès des banques Suisses (avec caution parentale suffisante, non chiffrée ici) de faire le stage probatoire. Stage qui, s'il est validé, autorise l'adhésion à notre vénérable institution.

C’est pourquoi, malgré l’immense désir de ne rien produire dans ce billet par dépit, rage, angoisse ou quelque détestable rancœur, malgré le besoin délicieux de vivre la jouissance lacrymale que suscite la perte incommensurable du Travail qui aurait du être présenté,  je vais, malgré cette immense gâchis exposer ci-dessous (j'y arrive) ce résumé qui n’en est pas un.


A identifier. © AC 2017
A identifier. © AC 2017

 

 Résumé édifiant - Sera présenté à l'université d'été 2017


 Message aux disciples mal barrés :


 A- Un maître doit expérimenter la souffrance avant de conduire ses apôtres pieds nus sur le chemin d'épines. Il doit minimiser sa supériorité (intellectuelle, physique, morale) et se comporter comme le premier abruti venu faire son séminaire d’épanouissement personnel, de manière à enseigner correctement. Il doit le faire et pour cela, redescendre les marches autrefois gravies, quand il n’était même pas ce médiapartien à jour du paiement de son abonnement, sûr de lui, fier de son acuité commentative, fort de l'inébranlable certitude que confère l’exercice héroïque d'un stationnement critique prolongé face à l’Écran, qu'un abonné professionnel a situé exactement entre les deux bouteilles de survie (tandis que bobonne prépare le gratin).


 B- Oui, le Maître l’a fait. Il est redescendu parmi les humains vulgaires et pas futés, enseignant avec la pédagogie redoutable du prof de chimie blessé par l’explosion du liquide préparé en toute sécurité sous l’œil attentif des élèves. Nos disciples attentifs remarquent le retour du leitmotiv local: la pratique vécue est irremplaçable. La théorie du froid ne peut remplacer la caillante prolongée en terrain hostile Aucune théorie dentaire ne vaut une rage de dents bien cognée. Etc.


 C- Voici notre cours:

1-Avant de t’attaquer au nid de guêpes avec une serpe de jardinier, mets tes gants et une cagoule, protège-toi, fils. Ainsi n’auras-tu pas l’inconvénient de voir foncer sur toi un volatile trumpouillant empruntant un trajet horriblement direct et ne perdant pas une microseconde pour te punir par piqûre classique sans culpabilité.

2- Quand tu reviendras sur ce nid de guêpes blanchâtre et globuleux, chargé à bloc de bombes à venins, cette fois-ci habillé comme un ramoneur en état d’urgence, quand tu pulvériseras sur l’entrée du nid ton gaz toxique dégueulasse, oubliant tes années d'écologiste calviniste, tu éviteras un retour de gaz en pleine gueule.

3-Et pourquoi éviter ce retour de gaz ? Pour la bonne raison que la crise d’urticaire généralisé qui suivra et te transformera en danseur de transes rituelles dans une demi-heure, cette démangeaison à crever qui fera de ta conduite sur route de montagne une sinusoïde à haute fréquence mettant en péril la survie du Clan Chelloussien ne connaîtra pas son origine: en évitant le retour de gaz, tu pourrais au moins savoir si tu es devenu subitement allergique à la guêpe, au gaz toxique, ou à Gérard Collomb, aux dentistes Insoumis, à Macron ou d'autres.

4- Avant de partir en expédition kamikaze d’altitude, tu vérifieras que l’ambiance du Monde et de tout ce qui t'entoure ne te tape pas sur le système, sans oublier des petits produits réconfortants glucogènés. Tu prendras un temps pour te rappeler que le temps a passé malgré l’évidence de ta vie éternelle dont nul ne doute que sa croissance illimitée te mènera toujours plus haut. Et tu pourras même considérer que autrefois, tu voyais plus clair, tu avais plus de jus, tu encaissais mieux les coups de pompe et tu étais plus stable (va savoir pourquoi ?). Et moins trouillard, ce qui te permettait de trottiner là où maintenant tu rampes en pleurnichant, en cherchant sans voir où ça passe, trébuchant à tout moment, pétant de trouille comme si tu avais vu un lion au moment où le chamois déboule comme un boulet sous ton nez dans la pente qui t'angoisse à mort…

5- Si tu respectes le point 4, alors, tu éviteras ce doute qui te plaque au fond du duvet dégarni sous la masse des parois éclairées par la lune, un doute qui te décide à ne plus jamais te lever. Tu éviteras peut-être de te déplacer maintenant, vidé de toute énergie, en somnambule comme à 8000 sans oxygène, posant tes pieds comme un aveugle ou un paralytique sur des prises à peine inclinées. Tu éviteras de faire le décompte répété durant des heures de ceux que tu as eus sur ta corde et qui ont… disparu… Et tu dirais qu’ils sont morts, sans user d’hypocrites euphémismes, ça t’empêcherait pas de marcher.

6- Si tu avais respecté le point 4, tu n’aurais pas fait rouler cette pierre sur le tibia en perdant l’équilibre à la montée là où il n’y avait pas de problème (et tu t’en es tiré par hasard), tu n’aurais pas basculé latéralement comme un épouvantail un peu après dans cette descente interminable (et tu t’en es tiré par hasard).

7- Et n’oublie pas, Maestro, euh, fidèle disciple, maintenant que tu es à l'abri, que la trouille semble s'être envolée comme la guêpe après le premier assaut, ne crois pas que tu peux te rendormir dans ton duvet moisi de gourou et oublier ça. Ne crois pas que la trouille peut disparaître. Car tu le sais bien, elle n'est pas loin. Si ce n'est toi, c'est ton frère qui a peur, qui n'est pas à l'abri, qui peut chuter à tout instant.

Bonne nuit!


Où ceci va-t-il finir? © AC 2017
Où ceci va-t-il finir? © AC 2017

 

Les actualités d'été sont ici, comme toujours.

 

Notre conseil culturel actualisé de juillet 2017:

valorisez vos vacances, foncez à Avignon par tous moyens (s'il le faut soudoyez un conducteur SNCF, pratiquer le car hacking, allez-y).

 


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