La Grave Autrement, Mountain Wilderness & cie - Octobre 2023
Avant de consulter cette page non exhaustive sur
la lutte contre le troisième tronçon du téléphérique au Dôme de la Lauze,
on citera Erri De Luca (On ne loue pas aux Napolitains)
la lutte contre le troisième tronçon du téléphérique au Dôme de la Lauze,
on citera Erri De Luca (On ne loue pas aux Napolitains)
L’espèce
humaine est étrangère sur la face du monde. « Parce que mienne est la
terre et étrangers et résidents vous êtes chez moi. » Lévitique, vaykra,
23 ; 23. Être étranger est la condition de départ, la préface sans
laquelle il est facile de s’enivrer, de se croire propriétaire du sol, de
l’air, de l’eau et du feu, de se répartir entre un petit monde, les parts
illégales d’une copropriété mondiale.
Sur la revue Terrestre: "Déprise des Glaciers"
Récit de la Zad de la Girose cet automne 2023
Par les Soulèvements de la Terre
Résumé de l'acte de la ZAD des glaciers de l'automne 2023 en BD:
Défendre le glacier de La Grave :
Bande dessinée en ligne de Allessandro Pignocchi sur son site
Compte-rendus, informations, articles sur cette manifestation :
Situer le problème:
- Articles de la Revue Terrestre (1) et (2): "Déprise des Glaciers"
- Le point sur la mobilisation (Mountain Wilderness) 18 octobre 23
- Les Soulèvements de la Terre au col de la Girose - octobre 2023
Retrouver la déclaration ici: "Nous sommes les Glaciers qui se défendent" (Cf Article Dauphiné Libéré)
Page Facebook des Soulèvements De la Terre pour suivre l'action
Lundi 9 octobre, l'hélicoptère de la SATAG a survolé le Rognon Rocheux et est reparti. Le mercredi, visite de la gendarmerie.
- Une vidéo expliquant la lutte par...Vincent Verzat
- Un article de Alpine Mag sur le sujet: petite synthèse du problème et des a priori de la SATAG:
Les militants ? « Des gens qui ne font rien de leur vie »
Manifestation du 24 septembre 2023 au Glacier de la Girose
Vidéo de l'événement (vimeo) à retrouver ici
Extrait de la vidéo - ©Gabriel Humeau - Mountain Wilderness
Vidéo à retrouver sur la page facebook de Mountain Wilderness ici
Témoignage exclusif d'un de nos étudiants ici
cliché EPJ - 09 2023
Un village qui cherche son économie future dans les errements du passé
Indiens en file
Replat d'arrivée depuis le refuge Chancel. Le Glacier s'est retiré à bonne distance du replat.
Le Rognon rocheux où se trouve l'Androsace du Dauphiné, espèce protégée, est bien visible au-dessus de la ligne de crevasses qui monte au milieu du Glacier. Ce Rognon est sous le Dôme de la Lauze, premier sommet à droit du Pic de la Grave (Rocheux)
Fin
Témoignage exclusif d'un vieil étudiant redoublant de première année à l'USDMHD
Le Rognon rocheux où se trouve l'Androsace du Dauphiné, espèce protégée, est bien visible au-dessus de la ligne de crevasses qui monte au milieu du Glacier. Ce Rognon est sous le Dôme de la Lauze, premier sommet à droit du Pic de la Grave (Rocheux)
Fin
Témoignage exclusif d'un vieil étudiant redoublant de première année à l'USDMHD
(Elève dyspraxique et dyslexique, en rééducation sociographique, soyons indulgent.)
La Meije et un bout du Râteau (2023)
"Le 24 septembre 2023 à midi,
je suis arrivé au replat de pierres enneigées amenant au Glacier de la
Girose, sous le Dôme de la Lauze. Nous étions une cinquantaine de
personnes rassemblées ici, vers 3000 mètres, après la longue montée depuis
La Grave. Nous nous sommes approchés du Glacier pour dessiner de nos
corps une ligne de résistance, visible au milieu de la vidéo filmée par drone. Vidéo qui montre la distance qui sépare aujourd'hui le glacier de ce replat de pierres, d'où part le drone.
Le 25 juin 1972, j'avais 13 ans, je découvris ces lieux, en même temps que l'univers de la Haute Montagne. Découverte radicale. A cette époque, le glacier, immense, jouxtait immédiatement lce replat où nous étions aujourd'hui. Nous nous étions encordés (à la ceinture!) pour remonter jusqu'au Dôme de la Lauze. Alors, je vis sous nos pieds, en face, jusqu'à l'horizon, l'océan des montagnes croulant sous la neige. Je découvrai la puissance géologique qui supporte la vie sur terre. Je communiquai avec l'éternité, et crus qu'un tel lieu ne pourrait jamais faire défaut.
Entre 1972 et 2023, le glacier a fondu.
Le 24 septembre 2023, j'ai visualisé soudain, presque froidement, que l'endroit précis où nous dessinions de nos corps solidaires un mur de protection et de respect pour cet univers, se trouvait sous les masses disparues de la glace d'hier. Nous étions en train de crier, postés sous 50 ou 100 mètres de glace disparue. La trace dans la neige d'une trentaine de collégiens en 72, emmenée par le guide (Roger Chêze et ses collègues professeurs de gym) se situait maintenant très haut au-dessus de nos têtes. Je voyais cette marche s'évanouir dans le ciel.
J'eu besoin de dire ça à voix haute à qui pouvait l'entendre, calmement, simplement. Des larmes ont jailli alors de mes yeux, venues de nulle part. Peut-être étaient-ce les larmes du glacier autant que les miennes.
Pour la première fois, j'ai aimé entendre des cris bruyants dans la montagne, les nôtres, pour la première fois,, j'ai accepté qu'un drone survole un tel espace pour filmer notre geste.
Plus que jamais, il faut lutter, contre cette appropriation et exploitation mercantiles de ces terres, contre ces intérêts financiers privés, la spéculation immobilières, contre le mépris et l'aveuglement qui ignorent la valeur du monde qui nous porte, nous nourrit, n'appartient à personne.
Le 25 juin 1972, j'avais 13 ans, je découvris ces lieux, en même temps que l'univers de la Haute Montagne. Découverte radicale. A cette époque, le glacier, immense, jouxtait immédiatement lce replat où nous étions aujourd'hui. Nous nous étions encordés (à la ceinture!) pour remonter jusqu'au Dôme de la Lauze. Alors, je vis sous nos pieds, en face, jusqu'à l'horizon, l'océan des montagnes croulant sous la neige. Je découvrai la puissance géologique qui supporte la vie sur terre. Je communiquai avec l'éternité, et crus qu'un tel lieu ne pourrait jamais faire défaut.
Entre 1972 et 2023, le glacier a fondu.
Le 24 septembre 2023, j'ai visualisé soudain, presque froidement, que l'endroit précis où nous dessinions de nos corps solidaires un mur de protection et de respect pour cet univers, se trouvait sous les masses disparues de la glace d'hier. Nous étions en train de crier, postés sous 50 ou 100 mètres de glace disparue. La trace dans la neige d'une trentaine de collégiens en 72, emmenée par le guide (Roger Chêze et ses collègues professeurs de gym) se situait maintenant très haut au-dessus de nos têtes. Je voyais cette marche s'évanouir dans le ciel.
J'eu besoin de dire ça à voix haute à qui pouvait l'entendre, calmement, simplement. Des larmes ont jailli alors de mes yeux, venues de nulle part. Peut-être étaient-ce les larmes du glacier autant que les miennes.
Pour la première fois, j'ai aimé entendre des cris bruyants dans la montagne, les nôtres, pour la première fois,, j'ai accepté qu'un drone survole un tel espace pour filmer notre geste.
Plus que jamais, il faut lutter, contre cette appropriation et exploitation mercantiles de ces terres, contre ces intérêts financiers privés, la spéculation immobilières, contre le mépris et l'aveuglement qui ignorent la valeur du monde qui nous porte, nous nourrit, n'appartient à personne.
La Meije et un bout du Râteau (2023)
Complément
Evolution des glaciers de 2018 à 2022 : Grande Ruine - Etude de l'USDMHD
(actualisation à prévoir )
Retour historique: le Dôme de la Lauze en 1972: "Accordéon"
Extrait de la vidéo - ©Gabriel Humeau - Mountain Wilderness
Document critique: Même le crétin des Alpes a compris l'absurdité du projet
Extrait sur MW
La Grave : qu'est-ce qui peut encore justifier de couler du béton et construire des pylônes sur le plus grand glacier des Alpes du Sud?
Malgré les
procédures engagées par les associations pour protéger cet écosystème
exceptionnel de haute-montagne ...
Malgré notre
alerte auprès du Préfet des HautesAlpes du risque de détruire
une espèce menacée : l'Androsace du Dauphiné...
La SATA a démarré les
travaux à 3200m d'altitude pour prolonger le téléphérique de La Grave.
Nous,
associations et collectifs, avons décidé de ne rien abandonner.
Ce dimanche, une soixantaine de
personnes se sont mobilisées à 3000m d'altitude pour alerter sur ce que
cet aménagement pourrait détruire :
un milieu exceptionnel, une culture d'alpinisme et de ski hors-piste, un lieu d'émerveillement ...
un milieu exceptionnel, une culture d'alpinisme et de ski hors-piste, un lieu d'émerveillement ...
Une démarche soutenue par nombre de personnalités que nous remercions chaleureusement parmi lesquelles la chercheuse Sandra Lavorel, médaillée d'or du CNRS, Marie Dorin-Habert, Nastaasja Martin, Vincent Munier, Baptiste Morizot, Marion Poitevin, François Labande, Lionel Astruc, Liv Sansoz, Corinne Morel Darleux, Eric De Terre Sauvage et tant d'autres !
Pour lire notre tribune sur Terrestres. Revue des livres, des idées et des
écologies https://lnkd.in/eGNQmgaB
Demain, nous
serons au tribunal administratif de Marseille pour demander une
nouvelle fois la suspension des travaux.
La mobilisation continue !
avec Mountain
Wilderness France, La Grave
Autrement., France Nature Environnementt,
LPO PACA, Biodiversité Sous
Nos Pieds, Société Alpine de
Protection de la Nature-France Nature Environnement 05
Dernières actualités
(sous réserve de mise à jour faite par le responsable du service, incompétent notoire)
Pour un classement du site exceptionnel du glacier de la girose : une première marche vers la protection forte des glaciers
Voir le site de LGA:
« Lorsque la dernière goutte d’eau sera polluée, le dernier animal chassé et le dernier arbre coupé, l’homme blanc comprendra que l’argent ne se mange pas. » Sitting Bull, chef amérindien
Communiqué de octobre 2023 : RETROUVONS LES CONDITIONS D’UN DIALOGUE CONSTRUCTIF
Voir le site de Mountain Wilderness
après le One Polar Summit et les déclarations du président de la République
Evolution prévisible en cas d'aggravation de la situation
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