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de l'Université
Lettres mensuelles de Janvier 2012 à décembre 2013
Présentées de la plus récente à la plus ancienne (carbone 14 non indispensable).
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Lettre de décembre 2013
Moment critique. La tension est à son comble avant le doublé annuel festif traditionnel:
Noël catholalcoolique (course de fond oecuménique sur rennes immigrés
finlandais) et Nouvel An Laïque (concours de cirrhose par gros temps
économique).
Autant
l'annoncer à nos concurrents alpins du Nord, nos troupes surentraînées
gagneront ces épreuves haut la main. Après plus de 2 ans au régime strict de la
catéchèse
universitaire, après trente ans d'exposition aux surdoses
de Champagne, nous sommes favoris dans les deux
disciplines. La messe
de minuit et ses inévitables sermons contre le mariage pour tous ne
nous font pas peur: après avoir escaladé l'autel en faisant crisser nos
semelles vibram, nous enchaînerons sur les voeux de la présidente de
l'université
(moi-même pour vous servir) transmis en direct au jour
fatal depuis le sommet des Ecrins.
Nul doute que, de cette exubérance de goinfres en pyjama,
de ces performances gastroccidentales pancréatisant nos
neurones saturés d'acides gras, jaillisse en continu ce genre de topo universitaire où l'hypothèse vaut démonstration, la
corrélation, relation de cause à effet, l'opinion, l'argument (façon toubib
des alpes occidentales). Confusion qui, si elle permet au Thésard d'obtenir
la précieuse autorisation à publier et
le poste convoîté dans l'Université Nordique (après cirage des super-guides du patron), sera reçue chez nous dans ce
silence éthique de Tombe Murée qui fait notre austère fierté.
Mais
qu'importe! Ce qui compte aujourd'hui est le démarrage véritable du
travail de l'USDMHD pour les premiers jours de l'an 2014, qui nous fut
promis par le porte-parole de l'équipe d'enseignants-chercheurs lors du
dernier conseil scientifique à la surprise générale.
Forte de cette fantastique nouvelle, malgré la rareté de nos publications récentes, je vous souhaite une rude et bonne fin d'année!
Noëlle Arrity
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Lettre de Novembre
(respectant coûte que coûte la parution mensuelle)
Ceci est un brouillon amené à être corrigé! Pourquoi le mettre en ligne?
Chère lectrice, cher lecteur,
Ayant suivi de près nos débats
précédents, attentifs à leur forme sinon leur contenu, vous ne serez
guère surpris à lire ceci:
1- Depuis deux ans (ce qui, au temps du Web
3.0., vaut éternité) le métronome atomique de l'USDMHD bat le tempo mensuel de la lettre rituelle.
2- Laquelle, après épuration des débats superflus, sera brève, au
contraire des newsletters insipides et sans fin des universités alpines
nordiques.
3- Cette réduction quantitative ne signifie nullement l'abandon du
maintien de sa légendaire mensualisation, laquelle reste notre ambition
première.
4-
Avant d'aborder le cinquième et dernier point, je vous annonce
solennellement que notre enseignement abordera en 2014 les
questions essentielles et validantes.
5- En attendant cette révolution pédagogique, consultez nos dernières publications et inscrivez-vous au nouveau D.U.
A tous, frères titulaires, soeurs vacataires,
étudiants largués et enseignants-chercheurs vannés, je souhaite
un travail fructueux.
Votre Noëlle Arrity préférée
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Projet de Lettre de Rentrée.
Octobre 2013
Chers étudiants préinscrits, inscrits ou
démissionnaires, chers membres titulaires et collaborateurs précaires,
L'heure est grave! A l'instant où j'écris, la situation de l'USDMHD
reste floue, instable, bancale et rien ne garantit la publication de
cette
lettre, destinée justement à expliquer les raisons de cette crise.
Comme vous savez, la liberté
d'expression en vigueur à l'USDMHD nous permet d'accueillir
les courants
les plus divers. Ainsi résistons-nous à
toute hégémonie théorique réductionniste, ainsi évitons-nous ces impasses intellectuelles qui, faisant perdre
toute mesure, conduisent inévitablement à la faute
fatale.
Malheureusement, cette diversité intellectuelle qui fait
notre richesse et notre
réputation a permis à un groupe opportuniste de confisquer le débat,
ouvrant ce conflit stupide autour de la mensualisation de notre
Lettre Mensuelle ® qui dure depuis des mois, avec trois courants inconciliables qui s'affrontent: 1-
L'un (que j'anime avec ferveur) veut maintenir une
mensualisation rigoureuse de la lettre parce qu'elle est ce qui relie
nos étudiants, qu'ils soient locaux ou
expatriés, malades et alités, incapables d'un lever aux aurore, à nos
enseignants-alpinistes qu'on sait peu accessibles parce que plus
souvent en balade qu'en salle de cours. A tous, la lettre rappelle
devoirs et droits et constitue, à condition d'une fréquence de
publication suffisante, la colonne vertébrale de l'université.
2- Un deuxième courant rassemble ceux qui veulent ma
perte,
insinuant frauduleusement que la Lettre distrait inutilement nos
chercheurs de leurs travaux prioritaires. Argument
traître qui illusionne le non initié en masquant l'objectif ignoble de cette cabale qui n'est rien moins que mon éviction,
laquelle serait suivie aussitôt d'une chasse aux sorcières impitoyable
dans tout le
massif (je connais leurs méthodes).
3- La troisième tendance, ultraminoritaire, prétend que cette fréquence
de publication n'a aucune importance, la seule urgence consistant à
définir mieux le contenu de la Lettre, comme si ce cadre préalable à
notre outil de
communication pouvait être subordonné à son contenu! (Je m'esclaffe...)
Soyez assurés, chers destinataires de la lettre, que je ferai tout
pour la mensualisation. Mais à cet instant émouvant où je tapote avec
dextérité sur mon clavier, je ne suis sûre de rien. Cependant, si vous
lisez
ceci, soyez soulagés: vous aurez la preuve du triomphe des forces
du bien (premier courant) sur le mal (deuxième et troisième courants)
avec pour conséquence première ma reconduction à mon poste!
Auquel
cas, cours et examens se poursuivront normalement, vous permettant
de valider vos unités de valeur selon vos efforts. Vous pourrez alors
crier avec moi:
"Pour la Mensualisation de la Lettre Mensuelle, hip hip hip Hourra!"
Pour les actualités, cliquez ici!
Dauphinoisment vôtre,
Noëlle Arrity
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Lettre de préparation à la pré-rentrée universitaire.
Septembre 2013
Madame, Monsieur,
Ma lettre sera brève. Pas comme celle de juin. Faut dire que pas mal de
problèmes ont été balayés. Liquidés. Anéantis. Nous allons enfin aborder les vraies questions scientifiques.
Deux mois à peine après mon dernier envoi (à lire ci-dessous pour
les oublieux), voici déjà la lettre de pré-rentrée destinée à vous
aider dans ce
moment décisif du parcours de formation. Son but est clair, net
et précis: rappeller aux distraits l'échéance fatidique de la rentrée,
heure délicate où il faudra brutalement lâcher mousquetons, duvet et
tout
le barda en pleine paroi pour descendre à fond la caisse en fond de
vallée, charger le vieux cartable en peau de chamois, remplir à toute
allure le complexe dossier d'inscription (*) sans oublier
l'indispensable chèque (signé!) qui vous permettra (peut-être) de
bénéficier de l'enseignement spécialisé de l'USDMHD.
Je ne lancerai ni débat, ni controverse, pas même une pique pourtant
méritée contre les collègues défaillants. Je n'emploierai aucune
métaphore lumineuse, transmutative ou révolutionnaire, la priorité est
ailleurs, il y a un temps pour tout, on ne peut pas être au four
du refuge d'altitude et au moulin du bord de mer à la fois. Il faut
parfois se taire en rongeant son frein, économiser l'attention limitée
de l'auditeur libre manquant d'assises théoriques ou du thésard
épuisé par l'obsessionnalité exigeante de son directeur, un blafard qui
l'oblige à des corrections effectuées au petit bonheur en fin de nuit
pour finaliser le tapuscrit original de thèse. Lequel tapuscrit,
imprudemment non sauvegardé, disparaît soudain dans la nuit profonde de
l'arborescence illogique du PC après une malencontreuse manipulation
(genre Ctrl+ Alt+Suppr).
Bref. Je vous invite instamment à mettre à jour vos connaissances en consultant les cours d'été dont l'énumération ici respecte
l'ordre pédagogique efficace, listant d'abord les productions austères
qui nécessitent concentration et caféïne (archéologie et sections
intellectuelles suivies des pénibles émissions radio
philosophico-administratives) pour finir par une vidéo facile
d'accès percutante qu'il serait malvenu de consulter en priorité, comme
un
alpiniste qui prétendrait déguster l'inévitable salade de fruits
(stockée en boîte de 5 kg) du refuge de l'Aigle sans avoir sué ses
trois litres de substance douteuse durant l'interminable marche
d'approche.
Bonne pré-rentrée à tous, avec ma cordialité montagnarde la plus vigoureuse!
Noëlle Arrity
(*) Votre pré-insription ne garantit en rien votre acceptation définitive parmi nous, combien de fois faudra-t-il le dire?
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Lettre de Juin.
Possiblement diffusée en Juillet.
L'hypocrite "possiblement" devrait nous sauver la face, mais au point
où nous en sommes, une publication en août serait déjà pas mal.
Esprit malfaisant infiltrant le Conseil Scientifique de l'Université
Chers tous,
vous qui appartenez à tant de catégories universitaires
que nous ne pouvons les décliner toutes,
L'heure est grave! (Hour is critic!)
La dernière
réunion du CSU* a été marquée par une action illégale d'ampleur. Premier
acte d'un mouvement terroriste inconnu au bataillon. Evénement
inimaginable en ces lieux protégés. A regretter d'être né. Ou de ne l'avoir été
aveugle ou sourd.
Le 21 juin 2013 à 23 h59' en plein Conseil, des individus arborant des
toges imitant à s'y méprendre celle d'un universitaire titularisé se
sont dressés en vociférant sans autorisation alors que nous
abordions le point central de la réunion. Point central pour trois
raisons: (1) son énoncé débuta pile à Tm (milieu chronométrique de la
réunion à la seconde près), (2) l'orateur abordant le sujet n'était
autre
que notre Directeur de la Zone des Exploits qui se situe à
l'épicentre de l'université au millimètre près comme un donjon de
château-fort
médiéval, (3) enfin et surtout, la question traitée constituait le motif principal de
notre conseil du milieu de l'an 2013.
Pour mesurer la violence vécue ce 21 juin, il faut
savoir que le Conseil en sa grande sagesse avait décidé à l'unanimité juste avant
ce point central que
les mesures adoptées aux réunions de juin ne pourraient en aucun
cas être
annulées ou modifiées avant la rentrée universitaire. Rien ni personne
ne pourrait invalider
ces décisions avant la réunion inaugurale d'automne (qu'on sait souvent repoussée à la Toussaint). Autrement
dit, la période estivale
dauphinoise qui consiste à faire fondre un max de
glaciers en un minimum de temps serait désormais à l'abri
de toute réforme ou régression intempestive.
C'est alors que, après cette adoption unanime de l'irrévocabilité durable
des décisions de juin, ces personnages évoqués ci-dessus (trop vite catalogués comme bovidés sans autonomie, donc inaptes à
susciter l'inquiétude chez le marcheur transhumant) subirent une
transformation radicale de leur
physionomie faciale au point de ressembler soudain à de jeunes avocats
fiscalistes. Visages décomposés par le venin de l'appétence boursière,
yeux exorbités du loup du
Mercantour saignant en toute impunité sa
brebis égarée, ces individus qu'on eût crus piqués
par des frelons, brandirent des stylos Mont Blanc de manière obscène
en guise de
prostestation anti-dauphinoise.
Ces gens dont nous avions appréciés le caméléonisme première catégorie
du chef
de pôle moderne, refusèrent de renouveler le régime actuel de la
Lettre malgré les conclusions sans équivoque de nos études préliminaires incitant au " maintien ad integrum de la gratuité et de la mensualisation de notre Lettre
Mensuelle".
Cette
rébellion antiscientifique et populiste fit basculer le vote en faveur
de mes adversaires et j'ai l'immense regret de vous annoncer la fin de
la mensualisation de la Lettre pour une durée au moins égale à
celle de l'été. C'est le moment de vous demander une
minute de silence.
.....................................................................................................
Heureusement, l'histoire ne s'arrête pas là! Nos opportunistes, pressés de se tirer en vacances, proposèrent de
choisir entre deux motions en remplacement du régime de mensualisation: 1- Lettre bi- ou trimestrielle et/ou 2- Lettre en temps réel (mise à jour 12 fois par jour).
L'impossibilité
de choisir entre ces extrêmes entraîna un flottement pénible
dans l'assemblée qui, dégrisée, découvrait l'inconsistance profonde du
projet de nos
récalcitrants. Ceux-ci, sentant le vent tourner, voulurent détourner
l'attention en s'attaquant à moi. Soulignant l'échec de ma
proposition (Maintien de la Mensualisation de la Lettre Mensuelle), ils demandèrent mon
éviction sans délai. Oui, le départ de la Présidente-Fondatrice de
l'USDMHD: moi, Noëlle Arrity... C'était à hurler de rire.
Ces
pseudo-révolutionnaires font évidemment le jeu des réactionnaires
dauphinois qui dénonceront ce désordre né de
l'impossibilité
d'un consensus au sein du CSU. Fort de cet argument, ils exigeront et obtiendront sans difficulté les postes clefs
de l'USDMHD (Pédagogie,
Ressources Humaines, Economat). Mais nos contestataires ont exigé ma démission,
oubliant qu'ils s'adressaient à celle qui, plus d'une fois, les avaient
tractés et sauvés dans des parois qu'ils avaient sous-estimées.
Mon
allocution
finale fut cinglante. La marée protestataire qui s'était crue tsunami a
reflué massivement et j'ai eu droit à une standing ovation mémorable.
Certes, la
démensualisation de la Lettre
Mensuelle,
votée et rédigée devant témoins, ne
put être annulée sur le champ, mais j'ai été reconduite à la Présidence
du CSU à une confortable majorité, allant jusqu'à obtenir la direction
des entretiens d'évaluation pour l'été! Avis aux
dissidents...
Soyez sans crainte, je rétablirai bientôt le
rythme mensuel de la Lettre. D'ici là, je vous encourage à étudier nos actualités pour les partiels de septembre.
Salutations Haut-Dauphinoises
Noëlle Arrity
* CSU: c'est le Conseil Scientifique Universitaire. Dîtes, vous venez ici en touriste ou quoi?
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Lettre d'avril mais aussi de Mai 2013
Chers Collègues et non moins chers Etudiants,
Ne dîtes rien. Vos lèvres, vos yeux et mentons suffisent. Surtout vos sourcils, froncés horriblement. Inutile d'en rajouter.
Je vais répondre sans plus attendre à l'interrogation hostile
que vous n'avez osé formuler explicitement, préférant jouer de l'infra-verbal d'une mâchoire menaçante, toutes babines retroussées.
Pourquoi, cette Lettre annoncée
Mensuelle agglomère-t-elle, pour la première fois, deux mois en un? Pourquoi un tel balbutiement, hoquet douloureux brisant la fluidité
d'une communication jusque là sans accrocs. Manquement inacceptable. S'agit-il d'un retard susceptbible de ternir à
jamais la réputation de l'Université? Un tel non-acte va-t-il ralentir
encore le traitement poussif de notre dossier d'agrément par les
ministères de tutelle?
Je n'irai pas par quatre chemins, ni six, ni huit. Nous avions promis
une Lettre Mensuelle qui soit une Lettre Mensuelle mais voici qu'Avril a
passé sans que rien ne bouge. A vous
qui
êtes nos meilleurs éléments, je dois la vérité, la transparence.
Certes. Pour autant, je ne vous gratifierai d'aucun discours
d'auto-mortification et vous savez ma détestation
de ces lamentables et hypocrites séances de regrets, cérémonies
d'excuses pitoyables que produisent des édiles larmoyantes au
regard faux, mesurant en temps réel l'impact du moindre phonème sur la
prolongation de leurs mandats et des émouluments afférents. Non. Je ne
mange
pas de ce pain là, ne suis pas de cette engeance et jamais, vous ne me
verrez m'étendre
à
vos pieds, imitant la peureuse couleuvre d'alpage, ni me rétrécir au
fond du
terrier en marmotte faux-cul et lâche. Bien au contraire, je resterai
droite dans mes chaussures super-guide Galibier et vous n'obtiendrez
aucune justification de ma part sur cette économie de publication. J'ai dit.
Vous attendiez une lettre? Vous l'avez. Une Lettre Mensuelle?
Considérez-la comme telle. Avril a déçu? Mai saura satisfaire. Que
faut-il d'autre? Qu'avez-vous fait de si méritant pour
exiger, réclamer et vous plaindre? Au nom de quoi, de qui,
prétendez-vous à dédommagement? Quelle hargne, quelle rancune, quel
idéal sombre vous hante pour désirer si fort une peine, une sanction?
Le
temps est compté, je ne puis
causer plus. Je recevrai les inconvaincus, dubitatifs et fatigués à mon
secrétariat dès demain à l'aube. En attendant, je vous invite à
consulter les nouveautés et circuler sans plus attendre dans les couloirs les plus obscurs de l'université. Et
bientôt, viendra la Lettre de Juin. Et alors...
Haut-Dauphinoisement votre.
Noëlle Arrity
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Permettez-moi de déroger au protocole et de vous appeler chers amis*!
Je
juge en effet souhaitable d'introduire aujourd'hui un peu de douceur, un infime interstice de familiarité, presque une
chaleur humaine. Je le fais en toute conscience, au risque d'affadir
temporairement, l'espace de quelques secondes, mon autorité naturelle,
flétrir ma réputation.
Après cette apostrophe amicale, je m'adresse
maintenant aux chefs de cordées que j'ai récemment humiliés
après qu'il m'aient comparée à Armand Charlet, souplesse de cheville en
moins, dénonçant ma "psychorigidité", ma dureté, m'accusant d'user de
mauvais traitements à l'égard des plus tendres de nos étudiant(e)s: je
leur dis solennellement, sans haine mais sans faiblesse: "Vous ne perdez
rien pour attendre."
Bien.
Je
n'épiloguerai pas plus sur la psychologie de l'enseignant, Maître,
leader ou Guide et passerai au point central de ma lettre de mars que voici: l'avalanche de courriers assassins
ciblant la section
audiovisuelle à laquelle nous sommes confrontés.
En tant que présidente du Conseil scientifique et Responsable de
l'Université, je dois défendre
coûte que coûte mes collègues, oubliant
(temporairement) les conflits intrauniversitaires sanglants qui minent
notre institution. Il me faut soutenir nos
vidéastes (de vrais manches, soit dit entre
nous) pour contrer les critiques que je peux résumer ainsi: quand un
randonneur aussi arrièré
fût-il, dispose de nos jours d'outils simples et performants
susceptibles de le libérer des contingences techniques, l'aidant ainsi
à se concentrer sur la qualité créative, l'inspiration scientifique,
comment peut-on comprendre que des spécialistes de l'audiovisuel en
soient encore, après presque deux ans d'exercice, à ramer devant un PC,
vérifiant leurs codes d'accès au lieu de créer un contenu un tant soit
peu consistant.
Bref, on nous accuse de justifier frauduleusement le vide qui
caractérise nos publications par d'incompréhensibles difficultés
techniques.
On nous soupçonne de ne rien faire du tout dans nos laboratoires,
rien chercher, si ce n'est le café, les filtres et le sucre.
Ma
réponse sera courte, claire
et cinglante: qu'on n'attende de moi aucun mea culpa, aucune
justification. Je ne m'abaisserai pas plus à détailler,
lister, énumérer nos publications et travaux récents dont certains sont
accessibles en ligne ou dans les revues scientifiques homologuées.
Sachez toutefois que la partie immergée de l'Iceberg de nos
productions, immensité en gestation,
correction ou impression, jaillira bientôt hors de l'océan glauque dans
lequel nous survivons. Nos
détracteurs seront alors déconfits, sidérés par la puissance
démonstrative de l'événement. Je n'en dirai pas plus.
En attendant, chers
amis, je vous invite à examiner nos derniers tests à
l'audiothèque et à l'imprimerie centrale, en passant par les nouveautés.
Je vous souhaite une bonne fin d'hiver dans votre chère université.
Noëlle Arrity
Directrice du Sec, Présidente du CSU
* Pourquoi cette gentillesse inhabituelle? Parce qu'il
faut parfois récompenser l'effort, ne pas toujours punir l'étudiant,
surtout en fin d'hiver où, ayantépuisé ses réserves, il est particulièrement
vulnérable. Je sais (et tous vos professeurs le confirment) que votre
investissement à l'USDMHD est total, votre engagement physique exemplaire, au mépris des souffrances alpinistes inouïes que
l'excellence impose. Quant à vos efforts intellectuels, ils sont
d'autant plus méritoires que certains parmi vous, hier encore
analphabètes, disputent aujourd'hui avec brio le morceau de gras sur
lequel s'acharnent nos chercheurs les plus pointus.
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Lettre de Février 2013
Normalement,
notre lettre mensuelle n'aurait jamais du paraître: plannings
impossibles, innombrables cours en retard, bibliothèquaires
affamés bouffant nos précieux topoguides, pénurie de stagiaires et,
surtout, épidémie d'arthrose intra-universitaire. Ce problème anormal
pour une institution centrée sur l'action musculaire nous a
contraint à une enquête médicale pointue aux conclusions dérangeantes:
il est
prouvé désormais que plusieurs assistants nous ont trompés, dissimulant
un vieillissement organique incompatible avec le service attendu. Ces
rusés, appliquant d'épaisses couches de crême solaire sur leur traîtres
visages, ont
contourné la limite d'âge imposée à l'embauche à l'USDMHD, limite
pourtant seule à même de rajeunir la recherche alpine qu'on sait
embolisée par des réactionnaires cacochymes vissés à leurs chaires
comme
morpions de refuge à l'échalis. Craignant à tout moment une
fermeture par défaut d'enseignants valides, nous décidons à l'instant
(ce 9 février à 19 heures) de publier en
catastrophe une lettre formelle, vous renvoyant aux nouveautés
pour découvrir l'absence habituelle de publications
consistantes. Il va de soi que ces reports successifs ne remettent
aucunement en cause l'immensité de notre ambition, qui n'a rien de
virtuelle au regard de la masse considérable de nos travaux en
jachère... Je ne
peux en dire plus et vous conseille instamment de vous armer de patience.
Salutations Dauphinoises
Noëlle Arrity
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Après l'excitation déplacée de notre rentrée de septembre succède l'inéluctable euphorie de la nouvelle année. Temps à déguster sans compter car il ne durera guère! La responsabilité écrasante sur les épaules du directeur de thèses fera exploser, entre ses disques vertébraux, le nucleus pulposus. L'arrivée de son nouveau
thésard, imbattable en auto-marketing mais accumulant l'erreur de logique, fera naître dans ses tripes faisandées d'affreux spasmes vomitoires. Quant à ses étudiants passionnés de montagne qu'indiffèrent ses cours, ils lui ôteront tout désir d'enseigner. Enfin,
coup fatal, la suspicion à son égard d'une hiérarchie inquiète de sa langueur et de sa boîte mail moribonde, le plongera dans la
léthargie la plus profonde, au creux de son canapé huileux et recouvert de miettes,
pâle à faire peur, lui qui, depuis trop longtemps, non seulement
négligeait le livre et la veille scientifique mais qui de plus, dans sa
sinistre myopie, est aujourd'hui incapable de reconnaître un piolet.
Cher directeur de thèses, tu l'as compris, c'est à toi que je
m'adresse mais je vois que tu t'obstines encore! Niant la réalité,
dégoulinant de mauvaise foi, tu prétends maintenant n'avoir jamais reçu
ma Lettre
de Décembre? Tu affirmes l'avoir attendue, fiévreusement, chaque soir et chaque matin? Comment donc expliquer que tu aies négligé ces nouveautés qu'un
directeur de thèses est censé consulter sans attendre. Ceci est
ennuyeux mais peut-être encore récupéré, je t'étonnerai même en disant te comprendre, bref, je ne t'en veux pas. Je ne veux pas te renvoyer
car tes idées et ta personnalité me sont précieuses. Je t'attends donc à notre
cérémonie de voeux. Ne me déçois plus, s'il te plaît.
Dans l'attente de te revoir en Dauphiné
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Lettre
de Toussaint 2012
(755 caractères)
Chers étudiants et
non moins chers directeurs de travaux,
Vous m'avez
rendu des vidéos d'automne médiocres.
L'USDMHD ne peut
accepter de pareils torchons.
Appartenir à une équipe handisport ne dispense pas
de tout effort et je vous demande de corriger vos copies sans attendre.
Afin de bénéficier de l'intelligence collective,
qui, j'en suis certaine, surpassera largement les potentialités
individuelles, je
propose à chacun d'étudier l'ensemble
des documents accessibles sur la page nouveautés,
case "novembre".
Ne mettez pas ce message dans votre corbeille comme
d'habitude, notre logiciel de surveillance a repéré votre petit jeu.
Il est désormais trop tard pour
se désinscrire de cette lettre de diffusion, ce serait trop facile.
Avec mes
salutations Haut-Dauphinoise
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Lettre
d'Octobre 2012
Bonjour à tous,
Merci de nous avoir rejoint ici.
Asseyez vous confortablement et ne vous inquiétez pas, je serai brève.
En effet, je n'ai pas grand chose à vous mettre sous la dent. Je vous
devine soulagés, remettre votre rentrée à plus tard n'est pas pour vous
déplaire, l'effort intellectuel n'est pas votre tasse de thé, n'est-ce
pas? Je n'ai jamais eu aucune illusion à ce sujet si vous voulez savoir
le fond de ma pensée. Puisque j'en suis aux confidences, je ne vais
rien vous cacher, l'année n'a pas réellement commencé. Pour la bonne
raison qu'un petit malin est parti avec les clefs des salles de cours
et pas du tout parce que les professeurs auraient (rumeur abjecte)
prolongé leurs courtes vacances. Mais cette situation ne durera pas,
nous serons bientôt en mesure de vous prodiguer notre pédagogie haut de
gamme habituelle. Bientôt, vous aurez accès à des travaux novateurs
comme vous n'en avez pas vu souvent.
Ne croyez pas non plus que vous avez tort de lire ce texte ou que vos
efforts nous indiffèrent. J'apprécie votre motivation remarquable comme
votre air spécialement éveillé. Je vous remercie une nouvelle fois pour
vos contributions de qualité (à part de rares productions de quelques
cancres égarés parmi vous). Sachez enfin que je répondrai à toutes vos
questions, des plus naîves au plus stupides, parce que vous êtes le
miel de l'université, sa substantifique moëlle ou tout ce que vous
voulez. Vous êtes ce matériel humain précieux qui justifie notre effort
permanent et coûteux, donne sens à notre travail , nous aide à
supporter insomnies et gastrites chroniques. Je n'aime pas m'épancher
mais je tenais à vous confier ces sentiments qui font de moi (vous
l'avez noté) autre chose qu'un puit de science froid, une experte en
littérature comparée hautaine ou ce prodige de la prouesse Dauphinoise
qui force votre admiration.
Maintenant, vous pouvez toujours
allez voir les rarissimes nouveautés.
Ou découvrir sur un site Nord Alpin cette troublante incursion de
notre responsable de sécurité, lequel fera l'objet de notre prochain
conseil de discipline.
A bientôt
Noëlle Arrity
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Le Mot
de Septembre en attendant la lettre officielle de rentrée:
C.R.
confidentiel de la Réunion Préparatoire du Conseil Scientifique de
Septembre 2012.
La plupart des enseignants étant absents,
pour ne pas nuire inutilement à leur honneur, je ne signale que les
présents: Noëlle
Arrity (15' de retard), Alain Chellous (35' de retard), Gérard
Nick-Pelit (au téléphone la moitié de la réunion), Estelle Triche-Divan
(partie 1 heure avant la fin), Gaétan Bufforts (rage de dents et otite
le rendant inopérant), Marie Desnones (pensait à autre chose
visiblement,aucune intervention constructive). Début: 15 h30, fin: 16 h35.
1- Bilan d'activité
: Mise à jour du site et des
topoguides:
gros retard. Nouveau programme pédagogique au point mort liée à
l'apathie calamiteuse de la commission ad hoc. Financement de la
Formation permanente: refusée. Rentrée littéraire alpine: contributions
égarées. Au total, seule la mise en ligne
partielle des CV a été réalisée, ce qui est notoirement insuffisant.
2- Actualités, Questions
diverses:
-Avalanche de mails anonymes injurieux à l'égard des enseignants:
origine non identifiée, enquête en cours.
- Bonne
nouvelle: progression de
notre Classement HEEACLG (2012)
- Info: avance stupéfiante de Lyon 1 en Psychiatrie Vétérinaire(discipline
absente à l'USDMHD: non-coopération du chamois Dauphinois aux études
cliniques).
4- Le stagiaire webmaster nous
signale une sonorisation des pages défectueuse sur Mozilla Firefox (et
internet explorer) depuis septembre, en pleine
rentrée.Les émissions radios restent accessibles. En plein Audit
de rentrée, ce manquement est inadmissible. Le conseil envisage le
licenciement sec à court terme de ce stagiaire dont l'incompétence se
vérifie une fois de plus. En attendant, la sonorisation fonctionne sur
google-chrome.
3- Conclusion; tout reste à faire.
Invitation aux étudiants à consulter
les cases suivantes de la page
nouveautés
pour accéder aux derniers travaux qui commencent à
dater.
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Lettre de Prérentrée 2012-2013
Déjà? Ben ouais. Vous croyez que je vous
avais oublié(e) (s) (es)?
Cette lettre de 726 caractères (espaces compris) vous invite à vous
rendre en page nouveautés
pour découvrir nos rares et précieuses publications.
Si vous n'avez rien de mieux à faire, ça va de soi.
Chers collègues, chers étudiants, croyez en nos meilleurs sentiments
Haut-Dauphinois et notre vigilance caniculaire.
Noëlle
Arrity
|
Lettre
de Juin 2012
Chers Etudiants, Enseignants Chercheurs,
Auditeurs libres, Correspondants Internationaux, Professeurs
Désagrégés, Doctorants Honoris Causa,
Nous, responsables de l'Université, rendons
hommage à votre fidélité, loyauté, assiduité, courage et, bien que cela
soit difficile à reconnaître pour gens de notre pointure, nous
sollicitons également votre indulgence. Durant cette année interminable
mais électoralement faste, nous lûmes attentivement vos commentaires
d'un sérieux affligeant, vos droits de réponses trop souvent agressifs,
vos assignations multiples pour en extraire patiemment la
substantifique moelle, travail considérable pour nos spécialistes de
l'interface enseignés/enseignants réduits à contenir leurs sarcasmes
hilarants. De ce magma informe né de ces déjections putrides, nous
tirâmes des conclusions expertes et lumineuses, réflexions originales
débouchant sur des propositions révolutionnaires. Ainsi, de
raisonnements malheureux et illogiques, remarques inabouties et
déplacées, nous fîmes un pur élixir de jouvence dont nous transmettons
le résumé informatif suivant:
1- L'année se termine, bon débarras.
2- Vous ne nous acculerez jamais à un lâche abandon, une fermeture
précipitée.
3- Nous recruterons encore et encore en période de chamois maigres et
conserverons les fainéants infiltrés ici par volonté de l'ennemi
Haut-Savoyard, responsable vicieux du sabotage systématique de nos
travaux, une action efficace dont vous avez vu hélas les conséquences
malheureuses.
4- Tel un Sisyphe buté ignorant le repos, nous sommes à cette heure
déterminés à gravir inlassablement les pentes escarpées de la recherche
Haut-Dauphinoise jusqu'à la conclusion finale.
5- En conséquence, nous vous invitons à réviser vos cours, toutes
disciplines confondues, interroger vos Maîtres, rattraper vos retards,
avant l'examen de rentrée qu'on annonce d'une sélectivité extrême. Pour
commencer, rendez-vous en page nouveautés
pour découvrir nos dernières publications et nos réécritures
permanentes, notre dernière Table
Ronde, échangez sans complexe avec nous grâce aux dispositifs
fonctionnels, forum, livre d'or, mailing, cadeaux divers. Proposez vos
thèmes de recherches, envoyez-nous vos essais philosophique et Suvres
artistiques.
Chers collègues, chers étudiants, croyez en
nos meilleurs sentiments Haut-Dauphinois
Noëlle
Arrity
|
Université des
Sciences Dures et Molles du Haut Dauphiné
Note spéciale du 6 mai 2012
Service d'Hygiène Vétérinaire de l'Université
Chers
enseignants, chers étudiants,
Nous signalons la
disparition soudaine de fauves dangereux échappés du Cirque de
Paris. Probablement disséminés dans nos montagnes, présentant des
signes d'atteinte de rage, destinés à s'entredévorer, ils restent
susceptible de se livrer à des attaques surprises. Nous vous demandons
donc la plus grande prudence, fermez attentivement les portes des
refuges, tenez fermement vos piolets, ouvrez grands yeux et oreilles
pendant vos marches d'approche. Merci de contacter notre Organe de
Sécurité pour tout renseignement permettant de localiser ces prédateurs.
Lorsque le
gardien s'est présenté devant la cage, celle-ci était vide, comme le
montre clairement ce cliché
:
Noëlle Arrity
En vous remerciant pour
votre attention et avec nos meilleurs sentiments Haut-Dauphinois
Noëlle Arrity
|
Lettre de Mai 2012
Pas de panique.
Ne croyez pas que les responsables de l'Université se fichent de votre
gueule.
Cette lettre publiée avant le premier
mai (pour raisons syndicales) n'annonce aucune production diarrhéique
qui ne respecterait pas vos activités prioritaires. Plus que jamais,
nous sommes décidés à affiner nos travaux, mieux cibler vos désirs,
résumer nos propos, concentrer notre énergie sur l'essentiel,
l'indispensable, le vital. Plus jamais nous n'abuserons de votre
indulgence comme nous le fîmes par le passé, lors de la mise en route
de l'Université. Cette lettre qui ne dépasse pas les 322 caractères
vous invite simplement à vous rendre en page nouveautés
pour découvrir nos rares et précieuses publications.
Chers collègues, chers étudiants,
croyez en nos meilleurs sentiments Haut-Dauphinois
Noëlle Arrity
|
Chers collègues, chers étudiants,
chers sympathisants ou antisympathisants
Merci pour vos lettres
dencouragements, malheureusement en trop grand nombre pour que nous
puissions y répondre en temps réel. Mais soyez sans crainte, nous
lisons tout attentivement et, promis, juré, notre service de
communication y donnera suite dans les semaines à venir.
Comme vous le devinez aisément, nos enseignants-chercheurs sont
surbookés en cette période délection, collages et décollages
d'affiches suivis de recollage, bastons à répétition, etc... Travail
musclé et répétitif que n'aurait pas désavoué Sisyphe, notre ancêtre
condamné jadis à Suvrer sans relâche sur les pentes du Haut Dauphiné.
La charte de l'USDMHD adoptée à majorité simple lors de notre assemblée
de Janvier 2012 m'oblige à la concision, aussi, vous invitai-je à lire la
suite ici !
Voici la suite!
Qui sera brève.
Quoi
de neuf? A vrai dire pas
grand chose! Je veux parler des publications en ligne pour ce mois-ci.
Parce que vous vous doutez qu'une équipe comme la notre, dopée par un
régiment de
thésards increvables, n'a pas passé l'hiver à boire des bières et
refaire le monde gratuitement pour finalement s'écrouler sur un
matelas de bivouac gonflable et ronfler jusqu'à midi. Sûr que
non. Mais il y a un temps pour tout. Il faut concevoir les projets,
un travail intellectuel intense, une lente maturation qui
précède la rédaction de propositions soumises au
comité scientifique avec des courbettes. Conseil qui renvoie
systématiquement les copies pour révisions et ce n'est qu'au troisème
ou quatrième
passage que ça passe. Alors commence le
véritable travail: mise en ordre de bataille des troupes humaines
et animales, récupération du matériel technique indispensable,
recherches bibliographiques, séminaires de
méthodologie, confrontation aux experts externes à l'université.
L'étude peut alors commencer. Enfin, de nombreux mois après, paraîtront
les
premiers résultats, données intermédiaires (à prendre avec prudence et
qu'il faudra mettre en forme)... Je crois que vous
commencez à comprendre.
En conséquences, ce mois-ci vous réviserez gentiment vos
connaissances. Pour éviter trop de frustration, nous vous offrons quand
même quelques biscuits, travaux en cours de correction à retrouver ici en
page
nouveautés
Avec mes meilleurs sentiments haut-dauphinois
Noëlle Arrity
|
Etudiants, Enseignants, Chômeurs, amis et
ennemis de lUSDMHD,
Merci
pour votre fidélité et vos lettres dencouragements toujours aussi
nombreuses.
Et merci pour votre aide financière. Aide que vous avez voulue
modérée, n'est-ce pas? C'est sans importance, je ne vous en veux
pas* et en vérité
votre soutien moral n'a pas de prix: sans lui, jamais nous
naurions pu poursuivre nos missions dédification des masses
Dauphinoises. Jamais nous naurions
survécu aux attaques des universités rivales des Alpes du Nord dopées
par
lagressivité ambiante en cette période de « crise » économique (crise chronique, un nouveau concept,
avez-vous remarqué?) et délection
présidentielle.
Enfin,
sans vous, jamais je naurais pu vous adresser cette lettre
mensuelle et vous encourager à lire la
suite (qui sera exceptionnellement
brêve) ici !
A tout de suite!
Suite
Ce mois-ci,
trop occupée par la direction de dizaines de
thèses et mémoires, la relecture de nos publications et la préparation
de la visite de certification, sans parler d'ouvrage en préparation, je
n'ai guère de temps à vous consacrer. Je vous invite donc à
consulter les nouveautés de mars
ici.
Vous pouvez aussi vous payer une visite
intégrale de luniversité,
une révision sera utile. Bon courage et à bienvenue à nos cours,
séminaires, colloques, congrès
et autres excitantes activités. Vous pouvez allumer le son.
Dauphinoisement
vôtre.
Noëlle Arrity, Directrice du SEC à l'USDMHD
PS :
Noubliez pas denvoyer vos travaux à mon
secrétariat.
Les meilleures copies seront mises en ligne.
*Je rappelle que nous
refusons toute aide financière,
condition sine qua non de notre indépendance..
|
Chers
Etudiants
et Enseignants,
Si vous avez cliqué pour venir
ici non par erreur, tic, trémulation
ou réflexe conditionné, si personne na agi à votre place et à votre
insu ni ne
vous a influencé, si vous navez été soumis ni à un flot dincitations subliminales ni à une obligation punitive de
formation
universitaire par un tribunal éducatif alpin, alors je vous félicite.
Je suis maintenant soulagée car je vous
reconnais : nul
autre nétudie avec autant de plaisir nos documents, votre allure est
sans
erreur possible celle dun alpiniste du Dauphiné, visage soucieux aux
rides
profondes, posture de singe fatigué, bras tombant sous les genoux,
odeur de
marmotte au sortir de lhiver avant toilette.
Heureuse de vous retrouver et bienvenue sur notre
lettre de
février qui sera brève pour cause déconomie : la priorité est aux
recherches plutôt quà la communication. Bien.
1-
Je vous félicite pour vos
efforts et vos contributions
de haute qualité : après sélection, nous publierons les meilleurs
travaux .
2-
Documents à étudier pour
Février (adresses en page nouveautés) : Barbares
au cours des âges en Oisans (Histoire et
arts alpins), Table
ronde de février 2012,
nouveaux
travaux en zone topos et cartographie, développement
dun secteur « psybidule »,
mal accessible (lien dur à trouver, en travaux), modifications
multiples du site à dépister par
une visite fastidieuse (déconseillée), travaux disolation
suite aux plaintes des
étudiants (température inférieures à 10° en bibliothèque) et réparation
des
fuites dans les canalisations gelées (cuisine).
Jai certainement oublié
quelque chose, je ne
suis pas une machine. Meilleures salutations Dauphinoises.
Noëlle
Arrity
|
Lettres des années 2012-2013
Lettre de janvier 2012
Chers collègues, chers étudiants, chers sympathisants,
Contrairement à l'immense
majorité des universités, je ne vous adresserai pas mes vSux. Je n'ai
ni temps, ni hypocrisie, je ne suis pas d'humeur. Autant le dire
franchement, vous tous, étudiants et enseignants-chercheurs, m'avez
cruellement déçue: votre travail médiocre (en ce qui concerne la
plupart d'entre vous) nous ridiculise auprès de nos rivaux des Alpes du
Nord.
Car tel est le bilan de cette rentrée 2011 que nous avions rêvée
éblouissante: retour des copies insuffisant (une seule copie
rendue!*), moyenne générale ne dépassant pas le niveau de la mer,
productions radiophoniques bâclées au prétexte que l'objectif se
limitait au réglage des appareils d'enregistrement. Le résultat est
très en-dessous de nos ambitions, indigne de l'UDMHD. Décourageant.
Lamentable.
Quelle conclusion tirer de ce désastre? Comment conserver nos meilleurs
étudiants? Que faire?
Je n'en dirai pas plus ici conformément à la charte de la lettre de
l'université (qui stipule une concision absolue dans les mails) et vous
donne rendez
vous ici pour la suite...
* La copie était
blanche
Suite de la lettre;
La Charte de l'université 2012 prévoit une amélioration de
la
communication multipliée
d'un facteur 5 relativement aux lettres de 2011. C'est pourquoi
la suite de cette lettre ne dépassera pas ce qui suit:
- Bilan: évoqué
ci-dessus, déception à pondérer par plusieurs facteurs :
A- L'attente prolongée du début des cours a incité
certains étudiants à ne rendre
aucun devoir, mémoire, etc.
B- Un doute sur le
pedigree des enseignants, trop jeunes
pour être connus ou trop vieux pour être crédités de pulsions
révolutionnaires sans parler de ceux qui se sont fourvoyés dans
diverses catastrophes.
- Projet et travaux à
découvrir
en ce début d'année:
A- Table Ronde de janvier 2012
B- Topo
de
la dernière voie de Gérard Nick-Pelit
C- Programme des cours ici (document non établi à ce
jour, pardon, excuses, faut comprendre)
J'entends
déjà vos cris de colère:
"Quoi! C'est tout? La première lettre
2012 est
déjà terminée? Rien d'autre? Pour qui vous prenez-vous? Sur quoi
travailler en attendant que les cours commencent enfin? Vont-ils
seulement débuter un jour?"
Ce à quoi je réponds, sans ciller ni
sourire: taisez-vous, ignorants indociles et suffisants. Faîtes preuve
de self-contrôle. Vous
n'avez pas attendu des années avant de vous inscrire, vous ne vous êtes
pas entraînés aussi dur pour vous laisser aller à pareils
enfantillages.
Commencez par étudier nos documents en ligne. Digérez les.
Relisez-les, écoutez, réécoutez. Êtes-vous certains d'avoir compris le
texte, le sous-texte, l'implicite, l'entre les lignes? Avez-vous
saisi TOUTES les
allusions, références, subtils clins d'oeil. Avez-vous épuisé les
ressources
de
la bibliothèque, cherché les documents mentionnés, lu dictionnaires et
encyclopédies?
On fait moins le malin,
n'est-ce
pas? On baisse les yeux, on cherche son crayon au fond du sac, on
regarde son portable, on se rappelle un rendez-vous urgent. Revenez
plus tard, on reparlera de ça. Pour commencer, travaillez sur A, B et C
de la lettre présente. On sait jamais,
ça peut servir, vous verrez.
Au-revoir. Vous pouvez vous reprendre, par le passé, j'ai eu des
étudiants plus rétifs encore, des grimpeurs incapables. Je les ai matés
et maintenant, ils
enseignent à nos côtés! Tout n'est pas perdu. Salutations glaciales.
Noëlle Arrity |
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