On ne rit plus!
Pour passer le cap fatal de fin d'année, on a lu "Le mal
qui vient" (Pierre-Henri Castel). Ecrasé par le propos, on a lu un
roman pour se distraire: "La vraie vie" (Adeline Dieudonné) à se tordre
de rire. Avant de se suicider, on a lu du positif: "Finance, climat,
réveillez-vous",
écrit par des optimistes qui doivent tourner à
l'alcool, pas possible autrement, vu la synthèse générale qui sert de
base à l'élan qu'ils veulent nous communiquer. Et à l'approche du
printemps, on a lu le très éclairant (mais obscurcissant l'univers: "Les exécuteurs. Des hommes normaux aux meurtriers de masse"de Harald Welser, 2005, Gallimard (voir notre présentation qui n'explicite pas grand chose ici).
Après notre bilan glaciaire 2018, cette conscience planétaire et humaine portée au plus haut niveau partout dans le Dauphiné, dans chaque chaumière du moindre village, le sourire ne nous quitte plus. On se lève d'un pied sûr, une énergie féroce nous tient, on voit autour de nous ce changement radical de modèle, ce refus de surconsommation, cette application résolue des principes de frugalité et de ralentissement qui redonnent enfin espoir. Les rêves ne sont plus matériels, oubliés les maisons individuelles, bagnoles, voyages à toute allure au bout du monde en bouffant du kérosène détaxé: désormais, on respire la montagne, rien de plus, on mâchonne avec délectation les racines de myrtilles, on se chauffe au premier soleil, on colmate les murs avec du foin, on accueille ceux qui fuient les zones inhabitables avec notre hospitalité légendaire.
Le monde a vraiment changé, partout brille l'espoir et la détermination, une conscience profonde: un monde enfin humain s'éveille, alors, je souhaite un labeur acharné à nos chers étudiants et enseignants-chercheurs pour consolider ce monde merveilleux qui nous attend!
Après notre bilan glaciaire 2018, cette conscience planétaire et humaine portée au plus haut niveau partout dans le Dauphiné, dans chaque chaumière du moindre village, le sourire ne nous quitte plus. On se lève d'un pied sûr, une énergie féroce nous tient, on voit autour de nous ce changement radical de modèle, ce refus de surconsommation, cette application résolue des principes de frugalité et de ralentissement qui redonnent enfin espoir. Les rêves ne sont plus matériels, oubliés les maisons individuelles, bagnoles, voyages à toute allure au bout du monde en bouffant du kérosène détaxé: désormais, on respire la montagne, rien de plus, on mâchonne avec délectation les racines de myrtilles, on se chauffe au premier soleil, on colmate les murs avec du foin, on accueille ceux qui fuient les zones inhabitables avec notre hospitalité légendaire.
Le monde a vraiment changé, partout brille l'espoir et la détermination, une conscience profonde: un monde enfin humain s'éveille, alors, je souhaite un labeur acharné à nos chers étudiants et enseignants-chercheurs pour consolider ce monde merveilleux qui nous attend!
Noëlle Arrity
Présidente
Plus dure sera la chute
Photothèque du Haut-Dauphiné
Vue du Lautaret en période sombre
Début Et suite
Séries photographiées classiques cliquables des mois passés
Actualités dauphinoises et/ou extra-dauphinoises pas trop vieilles
La montagne terrassée
Ombres sur le Briançonnais
Maraude géante à Montgenevre
Il est encore temps
Pour les optimistes pensant que la guerre du climat n'est pas jouée
Pétition de Pollinis
Scandade européen en fin d'année aux conséquences désastreuses pour les abeilles qu'il faut dénoncer absolument merci!
Analyse de Glaciologie Historique Comparative (Planchard: 1978-2018)
Nouvelles du refuge du Promontoire:
l'éboulement du glacier carré est-il une métaphore du Macronisme (et du néolibéralisme)
A propos de l'éboulement à la MEIJE:
rappel historique et analyse de la situation sur AlpineMag
Livre d'Or
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